360°
Dernière minute : Par courriel adressé à ses proches à 18h00 ce soir, Jean Murat annonce sa démission de la GLNF et son repli à Londres
Une révolution s'est accomplie... au sens physique du terme.
La Glnf aura opéré un tour complet sur elle même.
Plus d'un tiers des Loges à payé pour participer au vote et plébisciter Jean-Pierre Servel (qui a prononcé un discours d'une indiscutable qualité)
Tout est redevenu comme avant l'ère Stifanienne, sauf la reconnaissance perdue en même temps que 23000 Frères (et ~4000000€ de frais de justice au sens large)
Mais la maladie n'est pas éradiquée.
Alors opiniâtrement, comme observateur d’un changement qui n’aura vraisemblablement pas lieu, le NiNi posera toujours les cinq mêmes questions :
1-Stifani, Mahout, Zecchini, Dulac, Cudjoe et Baloup sont-ils radiés ? cela nous est promis - bonne surprise ! - nous verrons.
2-Le Grand Livre des comptes est-il publié ?
3-Les Associations parasites sont-elles dissoutes ?
4-L'étranger reconnaît-il la GLNF ?
5-Les Frères sont-ils souverains pour désigner leur Grand Maître ?
Si contre toute attente le nouveau Grand Maître réalisait cela nous serions les premiers à le reconnaître pour l'en féliciter... sans restriction mentale d'aucune sorte.
Le NiNi.
PS : Pendant ce temps d'autres Obédiences oeuvrent discrètement pour obtenir rapidement leur reconnaissance internationale.
Voici le texte d'une lettre du Grand-Maître de la GLDF du 28 novembre 2012:
« Vénérables Maîtres, Mes Très Chers Frères,
Mes Très Chers Frères Députés,
Conformément à la déclaration du Conseil Fédéral du 13 juin 2012, approuvée par le Convent, nous avons procédé à des rencontres bilatérales avec d’autres obédiences soit historiques soit de création récente, toutes susceptibles d’œuvrer sur ce chantier. Il s’agit de la concrétisation de la déclaration de Bâle du 10 juin 2012 des cinq Grandes Loges Européennes rompant leurs relations avec la GLNF et nous proposant d’assumer un rôle majeur dans la recomposition du paysage maçonnique en France.
Durant le mois d’octobre, nous avons reçu les Grands Maîtres et les représentants de la Grande Loge Traditionnelle Symbolique Opéra (GLTSO), de la Loge Nationale Française (LNF), de la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française (GLAMF) et de la Grande Loge Indépendante de France (GLIF), les deux dernières étant de récentes émanations de la GLNF.
Ces entretiens ont porté sur le cadre général des relations établies avec les cinq Grandes Loges Européennes et sur leurs perspectives d’évolution.
Ce cadre porte notamment
- sur le respect de l’autonomie des Grandes Loges existantes
- sur le respect et l’indépendance des rites pratiqués
- sur l’exigence d’une pratique maçonnique s’inscrivant dans la Tradition et la Régularité.
S’agissant du Rite Ecossais Ancien et Accepté, cette pratique se doit d’être en conformité avec les sept principes dénommés landmarks.
Concernant les autres Rites, les critères, même s’ils sont naturellement différents, se doivent de respecter les principes de la Franc-Maçonnerie universelle, à savoir l’invocation du Grand Architecte de l’Univers, la présence sur l’Autel des Serments des Trois Grandes Lumières, l’Equerre, le Compas et le Volume de la Loi Sacrée qu’est la Bible par référence à la Tradition, et la non mixité des travaux initiatiques.
Nos entretiens nous ont permis de constater que ce cadre général correspondait à la pratique de ces obédiences.
Quant aux modalités d’une recomposition du paysage maçonnique en France, nous leur avons exposé quelles étaient les voies explorées avec nos partenaires européens.
Parmi les orientations possibles, celle d’une structure associative de type confédérale semble devoir être privilégiée avec pour exigence le respect des spécificités et de l’autonomie de ses membres.
Dans la perspective d’une réflexion commune, il nous revient désormais d’en élaborer le projet et de le présenter aux obédiences que nous avons reçues.
La qualité et la régularité de nos travaux, double réalité affirmée par les cinq Grandes Loges Européennes dans le cadre de la Déclaration de Bâle, sont une incitation à recevoir fraternellement nos Frères en provenance de quelque obédience que ce soit, pour autant qu’ils veuillent travailler selon la Tradition et la régularité de notre Rite, et surtout pour autant que vous les reconnaissiez pour tels, car là est le critère essentiel depuis les premiers rituels de la Franc-maçonnerie naissante.
Dès maintenant, il est nécessaire d’apprendre à nous connaître car c’est dans le creuset des Loges que la fraternité initiatique se développe : il va de soi que, pour nous, cette ouverture doit s’inscrire dans la réciprocité, condition nécessaire à un aboutissement harmonieux des dialogues que nous venons d’engager.
Nous vous prions de croire, Vénérables Maîtres, mes Très Chers Frères, mes Très Chers Frères Députés, en l’expression de nos sentiments chaleureux et fraternels.
Marc HENRY